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Yukon Quest: le Valaisan Héritier seul Européen qualifié

3 septembre 2009 - Joakim Faiss

Grand Nord Le Saviésan Pierre-Antoine Héritier sera le seul Européen au départ de la mythique Yukon Quest, en février prochain. Quelque 1600 kilomètres dans la neige et le froid avec son attelage de 14 chiens.

 










La Yukon Quest: 1600 kilomètres entre Fairbanks (Alaska) et Whitehorse (Yukon, Canada), 40 degrés en-dessous de zéro, 224 chiens et seulement 16 mushers. Les meilleurs conducteurs de chien de traîneau du monde? «Pas forcément les meilleurs», répond le Saviésan Pierre-Antoine Héritier. «Mais les moins chiards, ça c’est sûr…» plaisante-t-il à moitié. C’est que le vigneron valaisan sera au départ. Déjà plus de quatre ans qu’il tente de se qualifier pour l’une des deux courses mythiques du Grand Nord américain, l’Iditarod ou la Yukon Quest. Ce sera la Yukon: Angel Creek, Pelly Crossing, Dawson City, des noms qui fleurent bon les anciennes pistes de trappeurs et de chercheurs d’or.

Déjà une course… aux sponsors

Le départ sera donné le 6 février 2010, à Fairbanks. Mais pour Pierre-Antoine Héritier, seul Européen au départ, la course a déjà commencé. «J’ai appris ma qualification définitive le 8 août», explique-t-il. Depuis, il a fallu partir à la chasse aux parrains et autres soutiens, monter un site internet, un blog, organiser le transport des chiens vers l’Amérique du Nord. «On m’a conseillé de louer un attelage sur place. Mais cela m’aurait coûté 40’000 dollars américains… Et puis ce sont mes chiens qui se sont qualifiés, cette course je vais la faire avec eux. Même si les Américains me prennent pour un fou. Il n’ont jamais vu un Européen débarquer avec ses propres chiens sur la Quest».

Départ fin octobre déjà

Pierre-Antoine Héritier et ses dix-huit huskies de Sibérie s’envoleront à la fin octobre, pour s’entraîner sur place, dans des conditions hivernales. «Ici, je le entraîne avec un quad, sur la terre battue. Mais il fait trop chaud et ce n’est pas vraiment idéal… Là-bas, on pourra s’entraîner sur neige et faire monter les chiens en puissance jusqu’à la course». Le Valaisan ne s’autorisera qu’un bref aller-retour, pendant les fêtes de fin d’année. Histoire de voir sa famille et de donner quelques conférences.
Ensuite retour en Alaska, pour les derniers ajustements et entraînements avant le grand jour. Objectif du «rookie» valaisan: finir. «Croyez-moi, ce serait déjà fantastique. A la Quest, la vraie victoire, c’est déjà d’être sur la ligne départ…»


Improvisation interdite

La Yukon Quest ne s’improvise pas. Sur les 1600 kilomètres de montagnes, forêts enneigées et rivières gelées entre Fairbanks et Whitehorse, seuls huit «check points» permettent à l’attelage de souffler et d’embarquer de la nourriture. Pour le musher, c’est encore pire. Il n’a droit qu’à un seul ravitaillement et doit embarquer de quoi tenir six jours en autonomie complète.

L’environnement particulièrement hostile explique des critères de qualification sévères. Le musher doit prouver sa capacité à relever un tel défi en terminant d’autre courses internationales de longue distance. Depuis quatre ans, Pierre-Antoine Héritier s’est ainsi aligné sur la Grande Odyssée (France et Suisse), la Femundlopet (Norvège) ou la Finnmarkslopet (Norvège), entre autres.

D’ici la fin octobre, date du départ pour le Canada, c’est encore une autre course: celle aux sponsors, histoire de boucler un budget de 80’000 francs, dont la moitié pour le seul transport des chiens en avion.











 

Le Nouvelliste, 10 septembre 2009

  

Presse 2009

Pierre-Antoine Héritier, musher